Chant prénatal

Les 4 vocations du chant prénatal

1ère Vocation : Bien-être pendant la grossesse

La première vocation du chant prénatal est de favoriser le bien-être des femmes enceintes dans les instants précieux de la maternité. Ce bien-être peut également profiter aux accompagnants de la future maman s’ils le souhaitent.

Grâce à divers sons, jeux vocaux et exercices corporels, les participants peuvent affiner la perception de leur schéma corporel. Le chant invite à la mobilité du corps (bassin, colonne vertébrale), à la souplesse de la respiration ainsi qu’à la mobilisation de certains muscles (dans le relâchement ou l’action).

Certains exercices se pratiquent en autonomie et d’autres à deux. Chaque exercice se pratique dans l’écoute fine de son corps, sans forcer, apportant ainsi détente ou dynamisme selon l’objectif désiré.

2ème Vocation : Relation à l’enfant à naître

Le fœtus, baigné dans le liquide amniotique, est enveloppé de multiples sons, dont la voix de sa mère. Il est capable de percevoir les sons par le “toucher”, par la peau, puis, son oreille interne en place dès le 5ème mois pourra commencer à être stimulée. Il n’ « entendra » finalement les sons que dans le dernier mois de gestation. Cependant, les mots, les sons qui auront été chantés pendant toute la grossesse entreront dans la mémoire profonde du corps du bébé comme une empreinte de sa prim’ identité.

Mais plus que l’audition, c’est le fait de nouer une relation avec le bébé qui nous paraît le plus important. Lui adresser une chanson, c’est entamer un dialogue fait de sons, de sens et d’intenses émotions.

Les chansons permettent de rythmer les mois d’attente, pour dire son bonheur, sa crainte ou encore sa fatigue, son amour…

3ème Vocation : Accompagnement de l’accouchement

La préparation physique et médicale est nécessaire et est pratiquée par des sages-femmes. Le chant prénatal est un plus à cette préparation.

La grossesse n’est pas une maladie et la femme sera toujours, au bout du compte, la principale actrice de son accouchement.

Le chant prénatal est une proposition pour faire de l’accouchement un moment pleinement vécu, et non pas un acte simplement médical.

Le travail du chant prénatal permet la localisation, la mobilisation et la détente des muscles qui entrent en jeu lors de l’accouchement ; muscles de la ceinture abdominale, muscles du diaphragme, périnée…

Les sons aident à accompagner les contractions et à traverser la douleur. Un son grave et équilibré permet à la femme d’exprimer ses sensations tout en massant le corps par les vibrations, en facilitant le relâchement musculaire et le « laisser-respirer ».

La future maman chante son corps !

Le père, s’il a travaillé conjointement avec sa compagne pendant la grossesse, joue un rôle important en la soutenant dans l’émission des sons graves.

! Le chant prénatal n’est pas conventionné comme préparation à l’accouchement. Il intervient comme un complément à cette préparation. Il est proposé par des animatrices ou animateurs (sage-femmes, musiciens…) ayant suivi une formation spécifique.

4ème Vocation : Continuer avec bébé

Parce que “l’après” est au moins aussi important que “l’avant”, le chant prénatal vous accompagne au-delà de l’accouchement.

Suivie, choyée pendant les mois de gestation, il n’est pas rare de se trouver seule et démunie devant tant de nouveautés.
Retrouver ses marques, un groupe, des gestes et des chansons donne l’occasion d’une transition en douceur, en confiance.
La jeune maman pourra trouver de nouvelles sensations dans les exercices chantés et se réapproprier son nouveau corps de mère et son corps de femme.

Les nouveaux nés retrouvent des sensations, des sons, des mouvements qu’ils ont vécu dans leur vie utérine et ouvrent tous leurs sens aux subtilités de la vie aérienne.

Le répertoire est constitué de chansons qui accompagnent la famille tout au long de la grossesse (les chansons de maternité) et qui rythment la vie du nourrisson après sa naissance (chansons pour le bain, berceuses…).

Une autre partie du répertoire est composée de chansons faisant travailler le balancement et le bercement (de la femme enceinte, puis du nourrisson) qui favorisent le dynamisme de la future ou jeune maman, et l’éveil de l’enfant.

Pour ces raisons de continuité, la famille peut revenir avec le nourrisson aux ateliers jusqu’à environ 2-3 mois après l’accouchement.

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